Je ne sais pas vous, mais moi je n’ose pas encore en parler ouvertement de mon non-désir d’enfanter, et surtout pas à mes amies qui veulent avoir des enfants. Les quelques fois où j’ai effleuré le sujet, j’ai eu l’impression que celles qui voulaient des enfants n’avaient pas du tout envie d’entendre mon point de vue sur la question. J’ai senti une irritation et un fermeture alors que je parlais d’avoir des enfants ou pas de façon globale.
J’ai décidé d’écrire cet article car c’est important d’oser parler de ce qui nous fait peur. Nos décisions devraient réellement être les nôtres et pas entre les mains d’autres personnes. En outre, nous en devrions pas craindre d’en parler, ou se sentir mal à l’aise, voire honteuses.
3 conseils pour oser parler du non-désir d’enfanter
1. Etre en accord avec ses valeurs
Soyez une personne intègre, c’est-à-dire qu’il n’existe pas de fossé entre votre comportement et vos intentions profondes. Soyez cohérente, soyez la même personne à l’extérieur par vos actions qu’à l’intérieur par vos pensées et désirs. Ainsi, vos convictions vous porteront. Les critiques ou remarques ne vous toucheront plus car vous serez en paix avec vous même, donc au-delà de tout cela. Vous êtes la personne la plus à même de savoir ce qui est bon pour vous. Vous n’avez pas à vous justifier.
« Il n’est pas difficile de prendre des décisions quand on est au clair sur ses valeurs. » Roy Disney
2. Determiner de quoi vous avez peur
Quelle est l’appréhension qui se cache sous cette peur? Pourquoi avez-vous peur de parler de votre non-désir d’enfants? La peur est souvent liée aux autres car on ne peut pas contrôler leurs réactions ou ce qu’ils pensent: avez-vous peur de l’image que vous renverrez? D’être rejeté? Ou de perdre le contrôle de votre image? De décevoir?
Pour arriver jusqu’à la racine de votre peur, posez-vous 5 fois de suite la question « Pourquoi? ». Vous verrez qu’à chaque « pourquoi », vous creuserez plus profondément en vous jusqu’à l’essence de votre peur. Une fois cette peur décortiquée, elle sera plus rationnelle donc vous pourrez la contrôler et ensuite la résoudre en réglant ce qui doit être réglé, plus ou moins facilement.
3. Compter sur d’autres personnes
En effet, vous n’êtes pas seule à faire ce choix de vie. Vous pouvez vous appuyer sur une communauté de femmes sans enfants grandissante. Notamment ce blog qui je l’espère pourra devenir une plateforme d’échange, de partage et de soutien. Pour cela, n’hésitez pas à laisser des commentaires qui pourront sûrement aider d’autres femmes!
Sources:
Mon petit coeur et mes expériences de vie 🙂
Article revu le 22 février 2021
J’aime bien ton article et vue que je suis nouveau j’aimerais correspondre avec toi en te partageant ceci https://jeffreylecossais.wordpress.com/2021/05/16/2choses-a-cultiver-en-soi-pour-ne-plus-craindre-lechec-en-amour/
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Oui la communauté des femmes qui ne veulent pas d’enfants grandit ! Et c’est super ! Moi j’ose le dire, de plus en plus, sans fanfaronner, mais en étant de moins en moins gentille et polie avec ceux qui « trouvent ça bizarre », « trouvent ça anormal », etc. La planète est en train de crever ! Faire un enfant en 2O22, c’est ça qui est un peu choquant, pas l’inverse. On peut aussi rappeler, à l’envie, qu’une femme ne se définit pas par son utérus, être une femme c’est plein d’autres possibles !
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